Hier, nous étions heureux de nous ressembler tout au long de la journée, dans le cadre de la fête nationale.
Enfants souriants, attendant le passage des avions, adultes accrochés à leurs téléphones pour immortaliser le moment sous le regard des anciens qui ont des souvenirs impérissables.
La nuit tombée, le moment tant attendu, les feux artifices furent comme chaque année, d'une beauté inoubliable.
Des enfants, des adultes, des anciens, insouciants, vivant simplement des instants de bonheur.
Puis, tout s'arrête.
Nos téléphones vibrent. Les alertent pleuvent. Le drame.
Nos regards se tournent vers Nice.
Au sol, des enfants, des adultes, des anciens ont tendu la main aux anges. Les cris, les sirènes, l'effroi, le choc. Nice, la belle Nice, a été frappée au cœur.
Pourquoi ? Pourquoi cette haine ? Pourquoi eux ?
Le terrorisme est bel et bien installé en France.
Nous avons deux possibilités : Soit de faire des déclarations, soit de les anéantir par tous les moyens car ils ne s'arrêteront pas.
Tout au long de la nuit, j'ai échangé avec des contacts engagés sur place. Ce qui est terrible, c'est que quelques minutes avant ce drame, je disais à des proches, que l'été sera dur en matière d'attaques terroristes et que les zones touristiques seraient leur priorité.
Il faut arrêter de tergiverser. Il faut être d'une fermeté absolue et renforcer la traque de ces terroristes dormants.
Notre pays doit être fort et rassemblé, d'accord.
Il a aussi besoin de réponses fortes.
Le cœur lourd, j'adresse mes condoléances aux familles des victimes.